vendredi 24 avril 2015

Fondation Gulbenkian : un futur proche en photo



Grâce aux conseils de Kino, pendant notre court séjour à Lisbonne, nous avons découvert avec la fondation d' Art Contemporain Calouste Gulbenkian.

Dans un magnifique théâtre de verdure sauvage, de canard et de bambou, un édifice des années 70 apparaît. Un seul étage, un rez de jardin, une moquette feutrée marron jaune et de gros fauteuils en cuir molletonnés, voilà de quoi nous en mettre plein les mirettes. Ce bâtiment complètement désuet contraste avec notre Pompidou  ultra moderne de fonte et d' acier. Regardez plutôt :




Résultat de recherche d'images pour "foundation gulbenkian portugal"Il ne manque plus qu' un Boris soirée disco et on s' y croirait presque !




La toute petite expo que nous avons découverte présente des photographies en noir et blanc de 4 artistes inconnus à mon bataillon.
Plusieurs points communs entre les photograhies : le format , le noir et blanc, l' aspect mat des photographies et le Brésil. São Paulo, Rio de Janeiro, Bahia... l' intrusion des technologies modernes dans des paysages de toute beauté.
 N' oubliez pas qu' en tant que quiche de l' histoire des Arts j' en ai encore beaucoup à apprendre.
Voici les artistes et leurs photographies qui ont retenu mon attention


  • Thomas Farkas


une photographie qui nous fait tourner la tête, notamment les rayons qui se reflètent en ondulant sur le bitume brûlant. 
Sao Paulo, 1950.

  • Hans Gunter Flieg
Hans Gunter Flieg: Electroradiobras, São Paulo, um 1956

Une photographie assez déstabilisante car pour une fois c'est la mobilité forcée qui est mis en avant. L' homme est-il destiné à devenir machine ou robot avec l' avènement des grands magasins et ses tapis roulants ? On continuer de méditer sur la question depuis plus d' un demi siècle


  • José Medeiros
Une photo qui symbolise bien cette exposition. La nature à l' état brut avec ces imposantes montagnes et l' avènement de technologies rutilantes. L' homme nouveau avec sa brillantine et son cigare prospère. Il descend de son carrosse pour profiter de l' eau douce et salée. L' avenir est devant lui, le temps s' écoule, le profit est là.
José Medeiros, Rio de Janeiro 1952


  • Marcel Gautherot :  le frenchie de la bande avec ses photographies totalement futuristes sans aucun trucage ! Ces monuments existent réélement : parlement, ministère de la culture ou encore palais de justice. Tout les contours sont ç la fois courbes et symétries mélangeant le relief et l' ombre toujours sous une luminosité subtile et profonde.La série s' intitule Constructions of Brasília. 
        

J' espère grâce à cette petite expo avoir un œil plus attentif à l' art portugais mais aussi brésilien. Trop souvent en France, on nous propose des artistes européens ou américains. Je trouve que l' A mérique Latine est sous -représentée.
En avant ! 




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